Conte musical, théâtre d’objet. Une petite promenade philosophique sur l’essence (les sens) de la vie.
En Slovaquie, on raconte que celui qui attrape une pie, rembobine le fil de sa vie… Aujourd’hui, c’est décidé, Anouchka veut traverser la Très Grande Forêt !
Ses parents lui disent que c’est impossible, une vie entière ne suffirait pas pour y arriver… Mais Anouchka est bien décidée !
Juste avant qu’elle ne parte, sa grand-mère lui apprend une drôle de chanson :
“Une plume par-là, une tête par-ci. Le temps s’envole, attrape la Pie…”
Anouchka marche sans s’arrêter dans la Très Grande Forêt. Elle ne voit pas qu’une pie la suit, une plume par-là, une tête par-ci… Elle marche tellement longtemps que sans s’en apercevoir elle traverse les trois âges de la vie.
Quand elle s’arrête, elle se rend compte qu’elle est devenue une vieille femme, sans avoir réussi à traverser la forêt ! Elle se souvient alors de la chanson de sa grand-mère…
Une plume par-là, une tête par-ci… Aujourd’hui, c’est décidé Anouchka va attraper une pie !
Dans une forêt, aucun chemin n’est réellement tracé : chacun peut créer le sien. Derrière chaque arbre se cache ce que l’on n’avait pas prévu ! A travers ce spectacle j’ai envie de parler des chemins foisonnants et imprévus de la vie, de ce que l’on perd, de ce que l’on trouve… Faut-il regretter d’avoir pris par ici plutôt que par-là ? Faut-il rebrousser chemin ? Faut-il traverser le bois en flânant ou en courant ? Une chose est sûre, il ne faut pas oublier de prendre le temps…
Réalisation © Morgane Defaix
Conte musical / théâtre d’objet
Texte original de Lucie Catsu
Tout public à partir de 3 ans
Durée : 35 mn
Avec Lucie Catsu
Régie en alternance : Gabriel Drouet / Théo Nicoulaud
Regards extérieurs : Estelle Coquin et Stella Cohen Hadria
Création sonore : Estelle Coquin
Scénographie : Jean Métégnier, Nico Gotro et Morgane Defaix
Création lumière : Emma Atkinson
Presse
« Un délicieux spectacle poético-philosophique fait de tendre délicatesse et de douce subtilité… Une bulle d’une demi-heure de pure dentelle théâtrale.
Ce conte, que la comédienne nous offre avec sincérité et talent, nous démontre combien il est important de prendre son temps, de savourer chaque instant, de ne pas brusquer les étapes. La dimension philosophique est évidente aux yeux des grands et les petits spectateurs reçoivent eux aussi le message à leur mesure. […] En sortant de la salle on ne peut s’empêcher de se dire que l’on vient de vivre un moment artistique rare, un temps calme et suspendu dans ce douillet cocon de bois que l’on a peine à quitter. »
De la cour au jardin, Yves Poey et Marion Vincent-Royol.
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